jeudi 29 juillet 2010

Un milanais c'est...

Ca y est, le temps s'accélère à nouveau, je retrouve le vertige de Singapour: demain, dernier jour de stage! Jusqu'au 11 août encore italienne - mais en vacances, cette fois.

Petit récap de mes expériences à travers tous les italiens que j'ai rencontré...

Un milanais , c'est quelqu'un qui:

- adore manger des glaces toute la journée - et surtout au bureau.

- une milanaise est souvent une "femme au bord de la crise de nerfs" au bureau, d'où le besoin de se refroidir l'esprit avec des glaces.

- adore "hello kitty", et a même des mouchoirs "hello kitty" qui sentent la fraise.

- alterne entre "carrrrino!" et "caaaazzo!" à longueur de journées, ponctués par des "e quinnnndi..." ("et donc...").

- ne mange pas que des pâtes, et loin de là. Et même pleins de légumes sains.

- est un blasé des apéritivo car il n'y a que moi qui considère ça comme un repas: c'est "apéritivo", puis direct après,"primo" ET "secondo".

- a visiblement un gros problème avec la clim': n'en veut pas trop alors passe une heure au bureau à scotcher des morceaux de carton devant et sur les côtés du conduit d'aération pour éviter que les personnes qui sont en dessous aient trop froid...sachant qu'il fait 50°c et que je meurs de chaud...

- a TOUT LE TEMPS des tonnes de cash sur lui...Ne me demandez pas comment il fait. A Milan, la carte de crédit est totalement "out": je suis la seule à me taper 30 minutes de trajet pour trouver un foutu "bancomat"- trop ringarde, la fille.

- adore les birkenstocks et fait des razzia collectives sur internet au bureau.

- adore aller à Ibiza ou à Saint Tropez pour les vacances.

- raffole des sushis, à tel point qu'il peut aller les manger dans un minuscule restaurant tout sombre où on étouffe, mais parce que ça le vaut bien.

- s'exile de Milan TOUS les weekends, laissant derrière lui une ville déserte.

- La milanaise a toujours, toujours, toujours, un sac griffé: Prada et Vuitton en tête.

- est très sportif: le vélo, le volley, l'aviron, le cheval: rien ne l'arrête, et même toujours partant pour aller à la gym à la pause déjeuner.

- a FORCÉMENT un tatouage!! Peu importe le style vestimentaire, le tatouage - parfois bien caché- est là. Le dauphin, l'étoile, le signe tribal et même le poème trouvent toujours leur place.

- fantasme grave sur la bouffe française (alors qu'ils ont la meilleure cuisine du monde, les fous!).

- est un rêveur: son idéal, revenu plusieurs fois, est de faire le tour du monde en bateau...

Aurais-je quelques côtés milanais en redevenant française?
(On espère clairement que le cash fera partie des spécificités, sinon tanpis, je me rabattrai sur le sport (papa, c'est pour toi)...ou le tatouage! (Oooh ça va, si on peut même plus délirer...)
;)




dimanche 25 juillet 2010

2 young 2 care (part 2)

C'est surtout le réveil du vendredi à 8h du matin pour aller au bureau qui fut un peu plus difficile.

Au bureau, elles sont toutes venues me le souhaiter, mais l'annonce de mes 22 ans les a déprimées plus qu'autre chose. Elles allaient toutes pleurer. Et, à chaque bise, j'ai eu le droit à "tu as 10 ans de moins que moi", "22 ans, mais qu'elle est petite!!", "Aaaaah Madone!!"
Je leur ai acheté des glaces pour leur remonter le moral. Ca a marché. Enfin je crois.

Le vendredi soir, c'était LE jour officiel de célébration. Autrement dit, Go Go Party!

Michael a son avion retardé? Le copain de Tina est bloqué en Suisse car on lui a volé sa carte d'identité et donc elle part s'exiler avec une copine pour décompresser? NO WORRIES: j'aurais 22 ans comme il se doit, ou je ne les aurais pas. C'est aussi simple que ça.

Je dois retrouver Nelcya et Fabrizio, mais je bifurque pour aller chercher de l'argent.
Et là, j'entends un "Amooore!". Non, ce n'est pas Michael qui me fait une arrivée surprise, mais bien Semi, le barman du B ART, qui appelle "Amore" tout le monde, aussi bien ses amis gays, que les filles, que son chien, bref: tout les gens qu'il apprécie!
Il est avec sa soeur, directement arrivée de Tunisie, et ils s'apprêtent à aller boire un verre. "What?? Ma dai! E il mio compleanno!!" Hop, je les entraîne avec moi.

On arrive sous les regards médusés de Nelcya et Fabrizio qui m'attendent devant leur voiture. "Ouuui, c'est des amis tatatatata...Ils peuvent monter avec nous? :) "
Au "pas de problème!" de Nelcya, c'est parti: deux devant, trois derrière, direction le "Milano"- pour faire typique.

Michael nous retrouve et l'ambiance est vraiment au rendez-vous: ce soir là, qu'on ait 10 ans d'écart, qu'on soit tunisien, italien ou français; arabe, juif ou catholique; qu'on ait des enfants ou pas, la vérité est qu'on fête tous nos 22 ans.
Et tout le monde a envie que ça soit mémorable.

Après quelques verres, direction l' "Old Fashion", parce qu'on est tous sauf "old".
Les verres commencent à faire leurs effets, et qu'on ait pris 2 mojitos -dont 1 virgin- comme Nelcya, ou des whisky /rhum (-coca) qui en auront traumatisés plus d'un (surtout un d'ailleurs, et son prénom commence par un M.), tout le monde s'adapte de façon très naturelle, que ça soit "you sexy bitch" ou "YMCA" (pour ce dernier, Michael et Nelcya ont fait complexer les personnes autour d'eux, tellement ils étaient maîtres de la chorégraphie).

3h30, on décide de rentrer, laissant Semi et d'autres amis à lui sur le dance floor.

Michael ne sait plus trop où il est, Nelcya a du mal à tenir droite sur ses bottines léopard, moi je suis ok (j'ai eu mon expérience de la veille) et Fabrizio, malgré ses 10 verres, est solide comme un roc et complètement normal. Il a été élevé à l'alcool cet enfant!

La fin de la nuit sera hantée de whisky pour certains, mais les souvenirs d'une soirée délirante seront intacts pour tous (ou presque) !

samedi 24 juillet 2010

2 young 2 care (part 1)

Cet anniversaire, je l'aurais fêté, et je peux dire que mes amis milanais ont été particulièrement solidaires: ils se sont tous investis autant que moi.

Ca a commencé jeudi, 5 heures avant minuit.
Tina, une copine suisse-allemande, m'entraîne à un apéritivo en mode cosy: petit jardin, chaises en osier, la bouteille de vin est de circonstance: dans 5h, c'est mon anniversaire.
Bouteille de vin, pleins de trucs à grignoter, et on a la jardin pour nous.

Et puis, le vin faisant progressivement son effet, on rit tout le temps, on marche difficilement sur les graviers avec nos compensés sous le regard médusé des clients du resto, qui je précise, étaient bien plus agés que nous, et je vous assure on était "pompettes" et PAS dans un état catastrophique (non vraiment).

Et Tina se met dans la tête de rester absolument jusqu'à l'heure fatidique: l' "happy birthday" quoi. Il est 22h et on a plus de vin? J'entends la voix de Tina dire de façon très naturelle "two glasses of wine, please". Je rechigne quelques minutes, mais bon, on fête son anniversaire en avance ou on le fête pas.
Et c'est à la fin du verre, que la serveuse, qui nous adore, décide de nous faire un ptit cadeau et de nous en offrir un autre!

Le "bon anniversaire" arrive enfin, on rit, on en oublie même que le resto doit fermer, et qu'ils nous attendent limite devant la porte...Franchement, en dehors de bifurquer légèrement vers la droite sur mes compensés, j'étais relativement sobre.

Puis, j'ai le malheur de passer devant mon bar préféré le B ART, et de dire que ça y est, j'avais 22 ans, pour qu'un des serveurs s'exclame: "Aaaaah il tuo compleanno?? Vieni, vieni!!"
Il me sort un shot de rhum et un jus de poire (vous connaissez vous le mélange?), et lui-même avait les larmes aux yeux après l'avoir bu, même s'il jurait le contraire.
Et moi?
Et bien c'est simple, je disais à tout le monde que c'était mon anniversaire et que j'étais super contente :)

Oui, là il n'y avait pas que les compensés qui en avaient pris un coup...mais je vous rassure, c'était quand même (assez) soft. Nooon, vraiment! ;)

(...)

vendredi 16 juillet 2010

Changeons de cadre!

Mardi dernier, un petit pot a été organisé par Laura, la directrice marketing pour le départ de Clara, ma boss au CRM, qui part en congés maternités! Elle donnera naissance à un petit garçon à la rentrée...

Laura a organisé une soirée entre filles chez elle, sur sa jolie terrasse au 9ème étage...

Ambiance décontractée, verdure à souhait et apéritivo traditionnel: que de mieux pour vous présenter mes collègues de bureau??


Détente - Silvia de la com', Raffaella et Teresa des achats.


Elisa, du trade marketing et Linda, des produits Sephora


Pic nic

Joséphine, stagiaire trade marketing, pro du mojito.


Anna, des achats; Silvia et Raffaella


Anna, Patrizia - assistante de Laura - et son carino Massimo!


Ma boss Clara, et Laura, la directrice marketing


mercredi 14 juillet 2010

Le jour où j'ai essayé les nailpatchs


Les nailpatchs, c'est LA rééévolution chez nous.

En gros, au lieu de te tuer à te vernir les ongles, tu leur stick directement le vernis.

Et je peux vous dire qu'après avoir travaillé 150 fois une promotion à ce propos, je connaissais TOUS les avantages des nailpatchs et même en italien: "niente sbavature, niente difetti, niente tempo da asciugarsi"*.

Vous l'avez donc compris: les essayer était devenu mon premier but dans la vie (più o meno).

Ainsi, à mon dernier événement en magasin, je ne manque pas de me diriger vers le fameux rayon. Humm, que choisir? Les pieds? Les mains? Les fluos? Les discrets?

A final, je me décide pour les "French Manicure" pour les mains: j'arrive jamais à la faire moi même alors autant prendre ceux-là; que ça me serve vraiment, quoi.
Toute contente, j'arrive chez moi et me prépare à analyser le produit.

Je sors les plaquettes qui ont la même forme que les trucs en mousse qu'on met entre les orteils lorsqu'on a mis du vernis sur ses pieds. Sur chaque "doigt", un coté beige, un côté blanc, ok va bene. Je découvre qu'il y a 8 "doigts" par paire, trop cool je vais pouvoir en refaire!

C'est parti, verso du paquet, notice d'utilisation.

15 minutes plus tard: même posture, même verso de paquet, même notice d'utilisation. Sceptique: j'ai comme un doute sur la simplicité du produit.

10 minutes plus tard: Essai. Constat. Rectification: sur les 8 "doigts", seuls 6 sont à la taille de mes ongles, les 2 premiers étant pour ogre.

10 minutes plus tard: J'ai arraché 6 "doigts" sur 16: je réalise véritablement que j'ai pris le niveau 3 du produit.

5 minutes plus tard: illumination: aller voir la vidéo de démonstration sur Internet ( ça aurait dû être un indice ça déjà...)

5 minutes plus tard: déception: c'est pour les nailpatchs couleur (VACHEMENT plus facile). La dépression commence à m'envahir.

5 minutes plus tard: Reprise. Allez, ON S'ADAPTE. Revisionnage de cette "charmante" vidéo avec la musique de fond "lalalalalaa". J'ai une soudaine envie de faire de mes nailpatchs des mini post-it. Ca sera plus simple et même plus original.

15 minutes plus tard: Ce n'est TOUJOURS pas simple. Ca y est j'ai capito le truc mais il faut ajuster soi la bande blanche sur l'ongle, puis ensuite mettre l'autocollant beige. Ajuster SOI la bande blanche relève véritablement du défi quand on est pas manuelle de nature, allongée sur son lit et qu'il fait 50°c dans la chambre. De plus, me voilà inondée de patchs autocollants qui volent autour de moi à cause du ventilateur.
AAAAaaah, pourquoi tout est contre moi aujourd'hui??

10 minutes plus tard: Bon allez, je me concentre. Je ne PEUX PAS baisser les bras, il faut que je me prouve que ça marche et que je n'ai pas dit des trucs dont je n'étais pas convaincue dans la promo.

30 minutes plus tard: Ca y est!! Je les ai ENFIN mis! J'ai envie de sortir dans la rue et de montrer mes ongles à tout le monde!

10 secondes plus tard: Calmons nous: je me contenterai de les montrer à tout le monde au bureau.

10 secondes plus tard: A y voir de plus près, je me rends compte que c'est pas parfait parfait tout ça. Le blanc à l'extrémité de l'ongle part un peu en zig-zag, mais bon j'aurais qu'à agiter mes mains lorsque je montrerai mes ongles: ça fera effet d'optique. (pas bête la guêpe)

Bref, une expérience relativement laborieuse, mais comme on dit si bien, "c'est en tombant qu'on apprend à marcher"! Non en plus, sincèrement c'est chouette (héhé...)

(oui, je sais, on parle de se mettre du vernis sur les ongles.
Oui, je sais, c'est une réflexion hautement superficielle.
Oui, vous savez, c'est néanmoins un véritable challenge à relever (surtout avec ces foutus n.....!!)

* Zéro bavure, zéro défaut, zéro temps de séchage.

dimanche 11 juillet 2010

"La tua, Maaagica, Italia"...par Berlusconi

Quand je vous disais que la publicité est LE domaine des italiens...Je ne savais pas à quel point. Le Premier ministre a, lui aussi, décidé de nous faire une petite démo de sa conception personnelle d'une bonne publicité.
L'objectif: convaincre les italiens de rester en Italie pour les vacances!

Quand Berlusconi veut nous vendre du rêve sur l'Italie, ça donne ça:



Alors? Sensibilisés? Moins que par mon blog je vous en supplie...! :)


vendredi 9 juillet 2010

M. Bean? Non en vrai c'est pas lui, c'est moi.

Hier, j'ai compris pourquoi on me trouvait sympa au boulot. Une raison fondamentale (hormis le fait que je sois un tant soit peu sympathique): je suis divertissante.
Et hier, je l'ai compris par 2 fois. Bon allez, on se connait bien maintenant, je peux vous raconter mes hontes.

Le matin déjà: je vais demander une agrafeuse à une des filles du bureau qui me dit machinalement en me la donnant: "si chiama pietro".
Tiens, c'est marrant, s'il est vrai que je suis nulle pour me rappeler du vocabulaire italien, celui-là il ne me dit rien, d'autant plus que vu le nombre de fois que je lui ai emprunté et demandé dans l'élan comme ça s'appelait, j'aurais pu m'en rappeler. Là, non, je trouvais ça trop simple: Pietro, c'est plus facile que n'importe quel autre mot à retenir.

Tandis que j'étais en pleine réflexion existentielle ("mais pietro? mais non, aurais-je vraiment Alzheimer? mmm..."- vous voyez le genre) , j'entends des pouffements progressifs qui virent en un éclatement général. Et bien sur je comprends que y'a du foutage de gueule dans l'air. C'est faiiible, c'est trèèès faiiible. Non mais c'est "bon-enfant", comme une seconde après tout le monde essaye de m'expliquer la blagounette. Finalement, une fille s'impose dans l'explication (la fameuse du "che cazzo fai?" au fournisseur, et avec qui je la joue gentille gentille).
Tout sourire, elle m'explique un truc véritablement incompréhensible, et, comme vous le savez, c'est l'humoooour qui nous sort de ces situations génantes.
Je sors donc un: "è troppo sottile per me!) (oui, "c'est trop subtil pour moi!") Re-éclatement de rire général, mais là j'en suis fière, je les fait marrer volontairement.
Puis je comprends: en gros "Pietro c'est reviens", "reviens c'est Pietro". "Si chiama Pietro": "Il s'appelle reviens". Aaaaaaaaah. Ouais, faaaaaacile, faaaaacile. Evidemment que j'aurais pas trouvé, Banane (ou Pietro, tiens).
Bref, du coup, elles me trouvent "carina", choup' quoi.

C'est en allant manger que j'ai créé l'apocalypse en termes d'hilarité.
Nous prenons l'ascenseur rempli de monde pour aller déjeuner.
Alors que nous descendons, je parle avec ma boss, mais je capte le regard étrange de la meme fille qui m'a expliqué la subtilité "Pietro" quelques heures auparavant.
Je me dis "pff, elle fixe mes sandales parce qu'elle a vraiment un coup de coeur pour elles, et elle se demande comment elle pourrait me demander subtilement où je les ai achetées".

Et là, elle se lance: "Elles seraient pas à l'envers tes chaussures??"
BANG
Vérification personnelle:
RE-BANG
Vérification générale:
RE-RE-BANG

Réponses: Oui, oui, oui.
Mes sandales sont à l'envers.
Je les ai enlevées sans vraiment m'en rendre compte quand j'étais assise à mon bureau, et les ai remises sans vraiment m'en rendre compte non plus.
Et ça, tout le monde l'a remarqué.

Bon j'avoue que je suis la première à mourir de rire, et rien que d'y penser, j'en pouffe encore.

Les questions fusent: "Mais tu les as comme ça depuis ce matin??" "Mais non, Pietro"
Dire que j'ai marché dans tout le bureau et jusqu'à l'ascenseur sans m'en rendre compte une seconde! Et ma boss non plus!

Je pense que pour cette fille, entre le "Pietro" et surtout les chaussures à l'envers, j'ai du apparaitre la fille la plus stupide de la Terre...mais bon, elle me préfère à son fournisseur c'est déjà ça!!

samedi 3 juillet 2010

Techniques marketing à l'italienne


Vous savez qu'on apprend beaucoup en se baladant dans les rues de Milan?

Si par hasard l'envie vous venez de séduire le marché italien, voilà ce qu'il vous reste à faire - exemples à l'appui:

- Eveiller les sens à travers l'évocation d'un univers exotique.


- Savoir s'affirmer.


- Ne jamais oublier que l'efficacité réside avant tout dans la simplicité
( en d'autres termes, peu importe le contexte, placer subtilement une fille sexy)


Et dire que cette dernière est la méthode la plus utilisée...Raaaaah, j'vous jure ces italiens, on ne les changera pas!


jeudi 1 juillet 2010

Choré, champagne et faux concombres...bienvenue chez Sepho!


Ce soir, j'ai vécu la soirée la plus privée que je n'aurais jamais.

On me dit au bureau qu'il y a une soirée exclu
sivement réservée au staff au Sepho de la via Dante: -20% en plus sur les "prezzi sexy", soit, en jargon Sepho, les soldes (vous pensez vraiment qu'on va appeler les soldes "les soldes"??). Ni une, ni deux, pour moi c'est signé.
Mais je sens que les autres, blasés à la la longue, ne sont pas super motivés (alors que quand même il s'agit des "prezzi archi sexy" pourrait-on dire...- Bref, nous n'avons pas les mêmes valeurs.

J'ai comme le pressentiment que je vais pas voir beaucoup de monde de mon équipe. Va be! (diminutif de "va bene" mais qui s'emploie tout autant - pour vous montrer que je vais des progrès!), je rencontrerai du nouveau monde.
Je dis quand même à Valentina ( ma coloc que vous connaissez maintenant) de me retrouver là-bas si elle veut après son boulot...

Bon alors comment on y va via Dante, d'abord? Tandis que je marchais vers la sortie et qu'une fille s'était lancée dans une explication laborieuse du trajet, la directrice des ventes, une française que je connais à peine, me dit qu'elle y va de ce pas en taxi
et que j'ai qu'à venir avec elle. Et ba...d'accord! On discute de tout et de rien, elle me dit qu'elle a commencé vendeuse chez Sepho puis peu à peu gravé les échelons pour en arriver aujourd'hui à directrice des ventes de l'Italie. J'avais déjà entendu parler d'elle en formation: c'est un peu l'icône de la maison.
Vraie femme d'affaires, elle arrive à parler au téléphone, rire, faire un "chèque-taxi" au chauffeur, me tenir la porte, le tout en
même temps.

Nous arrivons au magasin et nous sommes...5!! Plus les vendeuses et l'area manager. Nous voilà dans la petite mezzanine qui sert de Brow bar (vous savez les bars Benefit d'épilation des sourcils), transformée en mini salle de réception pour l'occasion, avec apéritifs, et Moet Hennessy à volonté (oui, vous savez que Sepho fait partie d' LVMH...). Moment en réalité très sympathique puisque j'ai l'occasion de discuter avec les vendeuses et les quelques personnes que je connais pas, de manger des fraises et de boire du champagne, et même de négocier des nail patch roses avec l'area manager. La situation est vraiment devenue géniale lorsque deux vendeuses ont commencé à se mettre debout sur la vitrine derrière la caisse, et on fait une chorégraphie style club Med devant tous les clients, sous nos applaudissements (solidarité) Bon, il faut le dire, même si la choré n'avait rien d'affligeant, c'était surtout les hommes qui admiraient le spectacle...Toutes les vendeuses s'y sont ensuite mises devant le magasin, toutes en parfaite concordance...dommage que je n'avais pas mon appareil!

Valentina nous a rejoint, bon ils sont où les "prezzi sexy"? On nous dit "Ah non, maintenant ça a changé, ça s'appelle "prezzi da urlo" ". Ah d'accord, bon ba pourquoi pas (même si je préférais l'autre - il faut être bilingue pour celui-là=> "prix à tomber").

On a fait un peu de shopping avec nos réducs mais tout évitant (laborieusement) de dévaliser tout le magasin, et, très important, j'ai acheté des patchs relaxants pour les yeux semblables à des rondelles de concombre dont je suis très fière! Ba ouais, GENRE j'vais me mettre de vrais concombres sur les yeux, NO WAY MAN, moi ce sont des patch Sepho MAIS plus ressemblants à des lamelles de concombres, tu meurs.
ça, c'est de la subtilité.


D'ailleurs, je vais les essayer de suite pour voir si ça marche.
Priez pour que je ne me retrouve pas avec des yeux archi-gonflés demain matin...! Sinon il ne me restera plus qu'à me ruer au supermarché d'en bas pour acheter de vrais concombres, mais chut, ça serait trop la honte.
;)